Soutenue en 2010, elle porte sur les environnements chorégraphiques immersifs et se déploie sur plusieurs couches: 

- un processus de création pour produire une installation: immersive theatre (devenue je suis un poumon en 2013), analysé et documenté dans cet objet écrit à travers des notes de travail, croquis, entretiens... 

- une approche conceptuelle et historique des notions d'espace, de perception et de corps, ponctuée par des récits d'oeuvre (Deep in the Wood de Thierry de Mey, les scènes utopiques du Bauhaus, Secret Services de Felix Ruckert, Forest Foray de Trisha Brown, l'Exposition du Vide de Yves Klein). De manière générale, la thèse interroge les modes de jouer avec les cadres, d'effacer les contours et raconte les régimes de production sociale dans l'expérience esthétique (Henri Lefèbvre, Michel Foucault, Georges Perec)

- des questions méthodologiques de la recherche chorégraphique (les enjeux de posture, de réflexivité et la pratique de l'écriture théorique).

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